Il se consacre dorénavant à la peinture, au collage et au dessin, cherchant à développer un style rigoureux et personnel. Par succession de petits aplats de couleur, il obtient des compositions abstraites où se mêlent avec beaucoup de poésie des évocations de paysages, de villes où parfois des femmes nues, silencieuses, se promènent librement.
Il nous montre ainsi un regard musical du monde. Ses espaces colorés vibrent et répercutent un rythme, certaines couleurs se répétant comme dans une partition.
Evitant les effets faciles, Nicolas Réveillard nous montre dans cette exposition, une grande diversité de techniques : La peinture à l'huile qui lui permet d'obtenir une palette particulièrement douce et recherchée.
L'aquarelle pour ses possibilités de travail plus spontané, il aime reporter sur des petits carnets les couleurs des paysages qu'il parcourt. Mais aussi l'encre de chine, car n'ayant jamais cessé de pratiquer le dessin, il nous montre, avec ses nus, son intérêt pour le trait.
On sent chez Nicolas Réveillard ce besoin de sincérité propre aux artistes, cette nécessité d'exprimer ce qui émane du plus profond d'eux-mêmes. 
Nicolas Réveillard nous montre cette difficile volonté de faire perdurer cet esprit poétique, musical, de la peinture.